Pantis ne se trompait pas: «85 000 copies plus tard, les Classels sont stars.» Les Classels, et non les Special Tones.
Changement de son, changement de nom. «The name has got to go», décrète Pantis. «Ben me revient. “They want to call themselves the Classels…” Quoi? Class Sells, en deux mots, la classe qui vend? Non en un mot. Et Ben me dit que ça sonne comme Classy, ceux qui font les vêtements pour les mariages.»
L’idée de génie surgit, comme une grande lumière blanche. Ben Kaye a vu la lumière.
«Exactement! Ils vont s’habiller en blanc, ils vont se coiffer en blanc.»
Il n’y a pas meilleur que Denis Pantis pour raconter le grand coup des Classels, où tout est affaire de flair, de chance, de circonstances et d’occasions saisies.
«Ben Kaye, je l’ai rencontré à Sir George Williams. Il prenait des cours lui aussi, et puis par coïncidence, il faisait les programmes du All Star Dance Party. Il avait découvert déjà Les Baronets. Ben vient me voir:
Jovial comme il était, il me chante Before You Say Goodbye. C’était corny en mosus! Il me demande: «Y’a tu quelqu’un qui pourrait me faire un texte français.» J’ai dit : Pierre Sénécal. Et puis j’oublie ça.»
Ben Kaye lui fait entendre le démo de la chanson qui est devenue Avant de me dire adieu. Réaction stupéfiée de Pantis. «Hein! Qu’est-c’est ça?» Avant de me dire adieu, la voix à Gilles, le guitariste, Le son de Jean-Clément Drouin sur la guitare, c’était comme les Platters … sur l’acide. La performance à Gilles [Girard, le chanteur], c’est hors pair. Il me dit : «Veux-tu le produire?» J’ai dit: «Y’a rien à produire, il est fait le disque, on le sort comme ça.»
Pantis ne se trompait pas: «85 000 copies plus tard, les Classels sont stars.» Les Classels, et non les Special Tones.
Changement de son, changement de nom. «The name has got to go», décrète Pantis. «Ben me revient. “They want to call themselves the Classels…” Quoi? Class Sells, en deux mots, la classe qui vend? Non en un mot. Et Ben me dit que ça sonne comme Classy, ceux qui font les vêtements pour les mariages.»
L’idée de génie surgit, comme une grande lumière blanche. Ben Kaye a vu la lumière.
«Exactement! Ils vont s’habiller en blanc, ils vont se coiffer en blanc.»
Tout est en place: la voix, le son de la guitare, le nom, les teintures, les costumes. Le succès ne se démentira pas, des années durant: Ton amour a changé ma vie, la chanson d’ensuite, encore une composition Kaye-Stanley, adaptée cette fois par l’excellent Lucien Brien, dépasse les 100 000 exemplaires en 1964. Se succérendont Qu’est devenu notre passé?, N’attendons pas qu’il soit trop tard, Le sentier de neige et tout un tas d’autres chansons gagnantes: les Classels déclassent tout le monde et, du coup, lancent la mode des orchestres à costumes.
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